Humeur : Where words fail, music speaks.

Nuits Sonores 2015 by Gaétan Clément

J'aime la musique violente comme des choses beaucoup plus calmes. J'écoute beaucoup de choses très éclectiques. Mais pas trop. N'exagérons pas. La musique populaire, très peu pour moi. Haha. Non mais je plaisante, mais en fait, Je suis assez intransigeante avec la musique. Mes amis diraient même que je suis vraiment pénible.

Quand on va à une soirée, et que, pour rendre le moment plus amusant un convive décide de se lancer dans des morceaux de musique particulièrement populaires, disons de ceux qui sont censés faire danser n'importe qui, j'ai tendance à aller bouder dans mon coin. Et à râler intérieurement. Je me demande où je suis tombée et quand est-ce que ça va s’arrêter. Malgré tout, avant je faisais semblant. Maintenant j'ai juste envie de claquer la porte et de dire "allez salut". 

 Nuits Sonores 2015 by Gaétan Clément

Ça me rappelle un 31 décembre. J'avais décidé de quitter une soirée vraiment chouette pour en rejoindre une autre qui semblait être bien sympathique aussi. Et puis une fois arrivée là-bas, malaise ultime. La musique, en plus de n'être pas terrible, était quasiment absente. Honnêtement. Je crois que je suis restée 30 minutes dans cette soirée. Et heureusement que j’étais accompagnée et que nous avions ramené une bouteille de champagne. Haha.

A mon sens, la musique va diriger toute la soirée. Et honnêtement, aujourd'hui, quand j'invite du monde à la maison, je suis prête à faire des concessions sur beaucoup de choses, mais pas sur la musique.

Je dois paraître tellement désagréable à écrire de la sorte. Pourtant, sincèrement, je ne suis pas quelqu'un qui se prend au sérieux. Attention ! Je ne dis pas que j'écoute des choses mieux que les autres. Je vous explique simplement que, finalement, je suis de plus en plus fermée concernant ce que j'ai envie d'entendre. Mais clairement la musique â une part importante dans ma vie.

Si je pars travailler en aillant oublié mes écouteurs, je peux vous assurer que je vais être, non pas de mauvaise humeur, mais plutôt triste et mélancolique. Pourtant je n'ai pas un trajet très long. Trois minutes de marche. Six minutes de métro. Le temps seulement d'écouter deux morceaux. Trois si je décide de ne pas aller jusqu'à la fin d'un.

D'ailleurs, après une longue journée de travail, je préfère souvent rentrer à pieds pour avoir un moment plus long à profiter de tous ces sons. 

J'aime les émotions que certains morceaux peuvent me procurer, ou les souvenir que d'autres me remémorent. 

 Nuits Sonores 2015 by Gaétan Clément

Je dépense beaucoup d'argent dans les soirées. Et si vous pensez que c'est parce que j'ai juste envie de m'amuser, vous vous trompez en partie. Aujourd'hui, quand je sors c'est pour voir un artiste. Entendre quelque chose qui me plait et être surprise et fascinée par chaque note. Certains d'entre vous penseront sûrement qu'il n'y a rien de mélodieux dans ce que j'écoute. Je le conçois, très clairement, et je ne peux vous en vouloir. « Techno, toujours pareil, boum boum dans les oreilles (…) ». Certes. Mais si vous saviez les frissons que je peux ressentir lorsque mes oreilles captent un morceau qui me fait penser à pleins de choses. Et justement, à cause de ça, je suis dans l’incapacité totale d’écouter la musique avant d’aller me coucher. Sinon les notes virevoltent dans mon esprit, mes pensées se mettent à résonner, et c’est parti pour la nuit d’insomnie. (déjà que je dors très peu).

Je me demande souvent ce que je vais bien pouvoir inculquer aux enfants que j’aurais musicalement parlant. Leur faire écouter de la musique sans parole, est-ce qu’ils sauront ? Est-ce qu’ils comprendront ? 

 

Je sais que très peu auront pris le temps de lire cet article sans grand intérêt. Mais je crois que j’avais quand même envie de le partager ici. Puisque finalement, c’est d’abord pour moi que je fais ce blog, et il est surtout censé me représenter. Et ça, c’est sûrement l’article qui me représente le plus.